L’attractivité de l’enseignement supérieur français [da]

1/ Un enseignement très ouvert aux étudiants étrangers

En raison de l’importance des partenariats développés par des universités et grandes écoles françaises avec des universités étrangères, la mobilité étudiante en stock ou en flux est facilitée et encouragée. Environ 62 000 étudiants français étudient à l’étranger et 265.000 étudiants étrangers (10% de l’effectif étudiant) sont venus en 2006 faire leurs études en France. La France est ainsi le troisième pays d’accueil à égalité avec l’Allemagne, derrière les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.

L’étudiant étranger désirant étudier en France est aidé dans ses démarches :

  • 82 espaces Campusfrance actifs dans 50 pays informent l’étudiant étranger en organisant et/ou participant à des salons d’envergure dédiés à l’enseignement supérieur ou des salons éducatifs.
  • Les CEF (centres pour les Etudes en France) guident et accompagnent individuellement l’étudiant étranger dans l’ensemble de ses démarches tout au long de la préparation de son projet d’étude en France. L’étudiant étranger n’est donc plus seul à chaque étape de la procédure (cf. annexe1). Six centres existaient déjà en 2005 en Chine, Algérie, Maroc, Tunisie, Sénégal et Vietnam. Quatre nouveaux CEF ont été créés au printemps 2006 au Mexique, en Corée du Sud, au Cameroun et en Turquie. Dix autres seront créés fin décembre 2006.

L’étudiant étranger boursier est également assuré de la qualité du dispositif d’accueil depuis sa sélection dans le pays étranger jusqu’à son retour grâce à l’existence d’ une charte de qualité. Cette charte a été signée lors de la Conférence des présidents d’Université en septembre 2006.

2/ Un enseignement de qualité

Les grandes écoles comme les universités françaises sont plébiscitées dans les différents classements des meilleures universités européennes et/ou mondiales réalisés par des journaux étrangers spécialisés.

  • Le classement des 35 meilleurs mastères en management (avec cursus en anglais) du Financial Times du 11 septembre 2006 place les grandes écoles de commerce françaises en tête. HEC obtient la première place, suivi de l’ESCP-EAP (3ème), de l’école de commerce de Grenoble (4ème), d’EM Lyon (5ème), de l’ESSEC (6ème), d’EDHEC (7ème), d’Audencia (10ème).

Sur les 35 écoles de commerce classées, 11 sont françaises dont 7 parmi les 10 premières.

  • Le classement du « Times Higher Education Supplement » du 28 octobre 2005 souligne la qualité de l’enseignement à l’Ecole polytechnique, à l’ENS et dans les IEP.

L’école polytechnique obtient la 3ème place des meilleures universités européennes, L’Ecole Normale Supérieure la 7ème et l’Institut d’Etudes Politiques la 21ème.

  • Une étude de la Commission européenne (« Third European Report on S&T Indicators », 2003) indique que l’université Paris VI est la 2ème université en Europe en terme de publications scientifiques (22 154), derrière l’université de Londres. Rappelons que le classement de l’université de Shanghaï a placé en 2006 l’université Paris VI à la 7ème place des meilleures universités européennes.

3/ Les diplômes délivrés en France aux étudiants étrangers sont reconnus au niveau européen

Les universités françaises, dans le cadre du processus de la « Sorbonne-Bologne », ont aujourd’hui toutes adopté les trois grades européens : licence, mastère et doctorat (LMD).

De plus, en France, les diplômes délivrés aux étudiants étrangers sont les mêmes que ceux délivrés aux étudiants français.

4/ Un enseignement qui s’exporte à l’étranger

  • On compte 181 filières francophones au sein d’universités étrangères qui mènent à un co-diplôme. Les cours sont partiellement ou intégralement dispensés en français dans des pays où le français n’est pas la langue dominante pour l’enseignement supérieur. Ce réseau est établi en charte coopération avec l’Agence Universitaire de la Francophonie, CGE etc.).
  • Création d’universités françaises à l’étranger (à Erevan ou au Caire, par exemple) à coût partagé, qui reproduisent entièrement les critères et méthodes universitaires français et débouchent sur un double diplôme, français et local. A titre d’exemple, l’Ufar, l’Université française d’Arménie, délivre des diplômes d’Etat français (licence, mastère et bientôt doctorat) et a obtenu la première place au récent concours européen René Cassin sur les droits de l’Homme.
  • Implantation à l’étranger d’universités et de grandes écoles françaises. Par exemple, la Sorbonne a ouvert, en 2005, une antenne aux Emirats Arabes Unis. Une antenne commune des quatre prestigieuses Ecoles centrales a également été créée en 2005 à l’université d’aéronautique Beihang à Pékin. HEC propose de nombreux mastères d’administration des affaires dans des universités étrangères. Le lancement d’un nouvel « Executive MBA » a été annoncé le 23 juin 2006 dernier à Pékin. Plusieurs projets sont en cours de montage aux Emirats Arabes Unis, au Pakistan, au Qatar, en Chine.

5/ Un enseignement plus accessible car beaucoup moins cher que les universités anglaises ou américaines

Les droits d’inscription à l’université sont très raisonnables : l’inscription en licence, par exemple, ne coûte que 350 euros par an et celle en mastère, 400 euros. Ces droits sont les mêmes pour les étudiants étrangers et français (cf. annexe 2).

De plus, l’Etat français accorde de nombreuses bourses aux étudiants étrangers. Deux programmes de bourses d’excellence, Eiffel et Major, ont été mis en place par le Ministère des Affaires Etrangères. Plus de 20 000 bourses d’études et de stage pour étudiants et jeunes professionnels étrangers sont octroyées chaque année.

Les bourses du gouvernement français recouvrent quatre prestations :

- l’allocation d’entretien, dont le montant est destiné à compenser les dépenses de la vie quotidienne. Elle peut ouvrir droit à une indemnité supplémentaire de logement.

- l’allocation de voyage, qui comprend aussi la prise en charge des frais de retour ;

- la couverture sociale, qui résulte de l’affiliation du boursier à la Sécurité sociale étudiante s’il poursuit ses études dans un établissement agréé au régime général de la Sécurité sociale et s’il a moins de 28 ans. Dans tous les autres cas, ses frais de santé peuvent être pris en charge par des mutuelles étudiantes

- les frais de formation, frais pédagogiques, de déplacement entraînés par le programme des études, d’impression de travaux, de documentation.

En outre, les boursiers du Gouvernement français sont dispensés des frais d’inscription en université.

6/ Une place importante accordée en France à la recherche scientifique

La France est au :

  • 4ème rang mondial pour les brevets
  • 5ème rang mondial pour les publications scientifiques
  • 5ème rang mondial pour l’accueil des chercheurs
  • 5ème place mondiale pour l’effort recherche-développement

Les succès technologiques français (Airbus, Train à Grande Vitesse, fusée Ariane, découverte du VIH et bien d’autres encore) et le nombre de prix Nobel français (Yves Chauvin, 2005, prix Nobel de Chimie par ex) et de médaille Field (Wendelin Werner, 2006) détenus par la France, confirment que la France est un pôle d’innovation et de recherche dynamique.

De plus, de nouvelles initiatives comme les collèges doctoraux visent à développer particulièrement les échanges entre doctorants français et étrangers. Le premier collège doctoral, créé en 2002, avec le Japon est déjà opérationnel. Les autres plus récents (Chine, Chili, Brésil), toujours au stade des candidatures, commencent cette année.

7/ Une importante coopération entre les universités françaises et le monde des entreprises

Les stages dans les entreprises deviennent un passage obligatoire du cursus français dans beaucoup de filières, à la faculté comme dans les grandes écoles. Pour la plupart des écoles, il s’agit de stages obligatoires pendant les vacances scolaires ou pendant toute une année dite « année de mobilité professionnelle ». Ces stages qui interviennent pendant ou à la fin des études (sorte de transition entre l’université et le monde du travail) sont très formateurs pour les étudiants étrangers qui en bénéficient et très appréciés en retour par les futurs employeurs. Une collaboration réussie peut déboucher parfois sur un recrutement.

Par ailleurs, le Ministère des Affaires étrangères a signé en 2006 un accord avec l’entreprise THALES pour l’accueil en France d’étudiants de niveau du mastère en provenance de Chine et de l’Inde. Cet accord est un modèle du genre pour d’autres entreprises.

8/ L’étudiant étranger bénéficie des mêmes avantages que l’étudiant français

L’étudiant étranger peut bénéficier de :

  • l’aide au logement
  • la sécurité sociale
  • tarifs réduits pour les cinémas, théâtres, transports en commun, restauration universitaire...
  • La possibilité d’exercer une activité professionnelle salariée, dans la limite de 60% de la durée de travail annuelle.

9/ Parler le français est un atout valorisant

Le français tient une place importante dans le monde :

  • 181 millions de francophones sont répartis sur les cinq continents
  • le français est appris par 82,5 millions de personnes
  • le français est langue officielle et langue de travail de l’Union Européenne et de la quasi-totalité des organisations de l’ONU
  • la France, cinquième puissance commerciale, est un partenaire économique de premier plan pour de nombreux pays, notamment européens.

10/ Le cadre de vie en France est agréable

  • Par ses richesses culturelles, géographiques et gastronomiques, la France est la première destination touristique au monde
  • Les infrastructures, notamment en matière de transport ou santé, sont à la pointe de la modernité
  • Les enseignements supérieurs sont souvent intégrés au cœur des villes, à proximité de la riche vie culturelle et sociale : musées, librairies, cinémas, théâtres, bibliothèques...
  • La vie associative en France est une des plus denses, des plus variées et des plus dynamiques du monde.

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Dernière modification : 15/10/2007

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